Historique
DES ORIGINES À LA VISION ACTUELLE
Les prémices d’une vision énergétique (1816-1960)
C’est en 1885 que le géographe belge Alphonse-Jules Wauters publia les premières études topographiques sur la région des cataractes, dans la recherche d’un tracé de chemin de fer pour les contourner. Sa vision prémonitoire s’exprimait déjà à l’époque : « Qui nous dit que ces chutes qui sont aujourd’hui un obstacle à la navigation du fleuve, ne deviendront pas un jour, une force, un générateur d’électricité dynamique propre à distribuer la lumière et la force motrice dans les provinces riveraines ? », les premières explorations scientifiques du site débutèrent véritablement en 1911, lorsque le Lieutenant-Ingénieur Robert Thys, sous mandat de la Compagnie du chemin de fer Matadi-Léopoldville, explora la région en vue de l’utilisation des forces hydrauliques. Cette mission fournit les premières données scientifiques sur l’hydrologie du fleuve Congo.
En 1913, le Colonel Pierre Van Deuren publia un rapport visionnaire sur la mise en valeur intégrale du fleuve Congo dans la région des cataractes par la construction de barrages de régulation. Cette vision fut renforcée en octobre 1925 lorsque le Syneba fit connaître, dans son rapport au Ministre des Colonies, qu’il était possible de construire à Inga des installations de production d’énergie électrique satisfaisant à tous les besoins de la Colonie, même dans un avenir très éloigné.
L’intérêt pour le potentiel hydroélectrique d’Inga ne cessa de croître, et en mars 1932, le ministre des Colonies M.A. Buisseret fit observer à la Commission des Colonies de la Chambre que « l’intérêt de l’installation d’une puissante centrale hydroélectrique dans le site d’Inga n’était plus discuté ».
En février 1960, le syndicat Abelinga remit à Epinga tous les résultats de son étude complémentaire, proposant le développement du site d’Inga en 16 centrales, avec une première étape de 200 000 kW techniquement possible sans porter atteinte au développement ultérieur du site.
De l’indépendance à la vision moderne (1960-2000)
La renaissance du projet Grand Inga (2000 à nos jours)
- Desservir les populations des villes et leurs industries
- Desservir les populations rurales
- Alimenter les industries lourdes
- Élaborer et mettre en œuvre toute action de promotion et de communication
- Mettre en place un guichet unique pour faciliter les démarches administratives
- Concevoir et/ou choisir le mode de gestion, la maîtrise foncière, le lancement, le pilotage, le suivi et le contrôle de chaque phase du projet
SOUTIEN INTERNATIONAL ET PARTENARIATS STRATÉGIQUES
L’Union Africaine et les institutions financières internationales
PERSPECTIVES ET IMPACTS DU PROJET
Impacts financiers
La première phase du projet (Inga 3) pourrait générer pour la RDC des revenus annuels (directs ou indirects) se situant entre 1,5 et 2 milliards de dollars américains, provenant notamment de l’impôt sur les sociétés, des dividendes reçus par l’État en tant qu’actionnaire, de la redevance du droit de l’eau, et de diverses autres sources de revenus.
Impacts économiques
Le projet stimulera l’industrialisation de la RDC et des pays voisins, créera des milliers d’emplois directs et indirects, et contribuera à la diversification de l’économie congolaise. Il pourrait générer entre 3000 et 7000 opportunités d’emplois directs pour les citoyens congolais.
Impacts écologiques
Contrairement à d’autres grands barrages construits dans le monde, le projet Grand Inga peut être considéré comme écologiquement exemplaire, avec un impact relativement faible sur la biodiversité aquatique et sur l’hydrologie du fleuve. Il contribuera également à la réduction de la déforestation en offrant une alternative énergétique propre.
Impacts sociaux
Le projet améliorera l’accès à l’électricité pour les populations urbaines et rurales, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie. Il favorisera également la sédentarisation des populations et la réduction de l’exode rural.
UNE VISION CONTINENTALE
- Combler le déficit énergétique national (villes, campagne et industrie)
- Offrir suffisamment d’énergie électrique pour soutenir l’industrialisation de la sous-région
- Servir de centre de stabilisation, compensation et équilibrage des pôles énergétiques continentaux interconnectés
Exploitez votre partenariat
Contactez-nous
Nous sommes ici pour répondre à vos questions et vous accompagner dans vos démarches. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur le projet Grand Inga et les possibilités de partenariat.
- (+243) 81 19 71 504
- info@adpi-rdc.com
- N°26, Immeuble des ITPR, 1er étage, Blvd Colonel Tshatshi, C/de la Gombe, Kinshasa