Aspects promotionnels et commerciaux

Le barrage Inga III est un projet de barrage hydroélectrique sur le fleuve Congo en République démocratique du Congo. Il est établi sur le site des chutes d’Inga dans la province du Bas-Congo, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Matadi. Deux barrages, Inga I et Inga II existent déjà sur le site. 

 

LA CLIENTELE INTERNE

Le déficit en fourniture énergétique du pays se manifeste par un taux de desserte natio-nale inférieur à 20%, ce qui est de loin en deçà de la moyenne africaine (40%). Ledit déficit est sensible pour toutes les catégories des clients : des miniers jusqu’aux ménagers. La mise en service d’Inga 3 comblera largement le déficit énergétique en RDC, et la mise en service de phases ultérieures d’Inga ne pourra qu’accroître largement le taux de desserte en énergie électrique du pays.

LA CLIENTELE EXTERNE

LA REPUBLIQUE D’AFRIQUE DU SUD (RSA)

Le 29 octobre 2013, la RDC a signé avec l’Afrique du Sud un Traité portant sur l’achat de 2500 MW sur le 4800 MW d’Inga 3 hypothèse 1 Basse Chute. Le 19 décembre 2018, la RSA a adressé à l’ADPI-RDC, une lettre d’intention s’engageant à acheter 2500 MW supplémentaires. Profitant ainsi du passage de l’augmentation de la puissance de 4.800 MW à 11.050 MW. La demande totale de la République Sud Africaine envers la RDC s’eleve ainsi à 5.000 MW.

LE NIGERIA

Le Nigéria a exprimé en 2014, son besoin d’importer une puissance de l’ordre de 3 000 MW.

L'EGYPTE

Par ailleurs, en mars 2016, l’Egypte a conclu avec la RDC un Protocole d’accord pour la coopération entre l’Autorité de gestion du Canal de Suez et ADPI-RDC sur le projet Inga 3 et le Grand Inga.

LES POOLS ENERGETIQUES AFRICAINS

L’Afrique est subdivisée en cinq pools énergétique à savoir le pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), le pool énergétique de l’Afrique australe (SAPP), le pool énergétique de l’Afrique de l’Est (EAPP), le pool énergétique de l’Afrique de l’Ouest (WAPP) et le pool énergétique du Maghreb (COMELEC). Chacun de ses pools énergétiques a des besoins énergétiques énormes et des déficits à combler pouvant atteindre les 20 000 MW à l’horizon 2030. Grâce à l’interconnexion des lignes électriques existantes et à construire, l’énergie d’Inga pourra atteindre tous ces pools et Inga deviendra l’épicentre de la production hydroélectrique d’Afrique. Des perspectives s’offrent donc pour la commercialisation de l’énergie des phases ultérieures d’Inga.

INTERCONNEXIONS MONDIALES

L’ADPI-RDC est membre de Global Energy Connection Development and Cooperation Organization (GEIDCO) depuis mai 2018. Dans le cadre de l’initiative du Président chinois XI JIPING sur l’interconnexion énergétique globale, GEIDCO a été instituée pour mettre en œuvre l’interconnexion énergétique mondiale. Inga constitue un nœud majeur dans l’interconnexion énergétique mondiale surtout qu’il s’agit d’une énergie propre et renouvelable.

 Les retombées financières dues à la vente de l’énergie et du crédit carbone ne pourront que remfluer les caisses de l’Etat et diversifier son portefeuille.