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L'UNION AFRICAINE

En 2013, à l’occasion de la célébration du Jubilé d’or de l’organisation continentale, en mai 2013, le Sommet de l’UA a chargé la Commission de l’Union africaine, avec l’appui de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Agence du NEPAD), de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), d’élaborer un programme continental de cinquante ans sur la base d’un processus dirigé par les citoyens africains. 

Ce programme, connu sous le nom d’Agenda 2063 de l’Union Africaine, est « Un Cadre stratégique partagé pour une croissance inclusive et un développement durable et une Stratégie globale pour optimiser l’utilisation des ressources de l’Afrique au profit de tous les Africains ». En 2014, à Bahir Dar (Éthiopie), le Conseil exécutif a examiné le cadre de l’agenda 2063 et convenu de me-sures pour renforcer la gestion durable des ressources africaines et accélérer la transformation et le développement.

Le projet du barrage du Grand Inga a été retenu comme l’un des projets phares de l’agenda 2063 approuvés par les dirigeants politiques africains et présenté, comme suit : « Ce projet vise à stimuler la production d’énergie. 

Le potentiel hydroélectrique de l’Afrique reste quasiment inexploitée avec seulement 7 pourcent de l’énergie hydroélectrique actuellement exploitée; et l’Afrique continue d’avoir le taux d’utilisation de l’énergie électrique le plus bas du monde. Le développement optimal du barrage d’Inga va générer 43 200 MW d’électricité (PIDA) pour soutenir les pools énergétiques régionaux actuels et leur service combiné en vue de permettre à l’Afrique de passer des sources d’énergie traditionnelles aux sources modernes et d’assurer l’accès des citoyens africains à l’électricité propre et abordable ».

En outre, le NEPAD participe au renforcement de capacité du personnel de l’ADPI-RDC en finançant des programmes de formation tant généralistes que spécifiques.

L’ASSISTANCE TECHNIQUE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

Le Gouvernement a sollicité au travers du PEAC, et a obtenu, en 2009, l’assistance financière du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) destinée à mener l’étude du développe-ment du site d’Inga et des réseaux associés (EDIRA) dont l’objectif essentiel est d’étudier le moyen de développer de manière optimale le site d’Inga. En 2013, la BAD finance ensuite le projet d’appui au développement du site d’Inga et du secteur de l’électricité (PASEL)

LA BANQUE MONDIALE

La Banque mondiale a rejoint le financement du projet en co-financement du PASEL en 2014. Elle s’est retirée du projet en 2016 pour divergence des vues portant sur le leadership et la direction nationale du projet, après que la RDC ait pris la décision de créer, en 2015 l’ADPI-RDC, agence spécialisée auprès de la Présidence de la République en charge du projet Grand Inga.