Le Projet Grand INGA

Grand INGA une chance pour le CONGO, L'AFRIQUE ET LE MONDE

La République Démocratique du Congo (RDC), pays géant au cœur de l’Afrique, avec une superficie de 2.345.410 km², a l’avantage d’être située en Afrique centrale à cheval sur la ligne de l’Equateur. Elle est baignée par une multitude de cours d’eau constituant les affluents du fleuve Congo. Considérant son formidable potentiel hydroélectrique, estimé à plus de 100’000 MW, qui contraste avec un faible taux d’accès de la population, de moins de 20% (contre 40% au niveau continental).

la RDC s’est fixé trois objectifs énergétiques, pour combler son déficit, mais aussi et surtout créer les conditions de son industrialisation, à savoir, desservir :

 

1. les populations de villes et leurs industries ;

2. les populations rurales ;

3. les industries lourdes

Aussi, dès 2003, la RDC a commencé la réhabilitation des CENTRALES existantEs et la construction des nouvelles infrastructures.

A ce titre, la RDC a lancé un vaste programme pour fournir aux populations rurales des services énergétiques divers (eau cou-rante, téléphonie, télévision, centres de santé modernes, …) et l’énergie nécessaire pour la micro-industrie (exemple moulin) et petites industries de conservation et de transformation des produits locaux (agriculture, pêche, chasse).

Un programme qui vise à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et réduire la pauvreté, favorisant ainsi la sédentarisation des populations, inversant le sens de l’exode en faveur des campagnes.

1. Combler le déficit énergétique national (villes, campagne et industrie) ;
2. Offrir suffisamment d’énergie électrique pour soutenir l’industrialisation de la sous-région ;
3. Servir de centre de stabilisation/compensation/équilibrage des pôles énergétiques continentaux interconnectés.

En effet, les déficits énergétiques de la RDC, comme celui de toute l’Afrique, ne cesse d’augmenter. Il est estimé, en 2017 à :

Considérant son grand potentiel en énergie hydroélectrique, bien reparti sur tout le territoire national, mais dont 44’000 MW sont concentré sur le seul site d’Inga, la RDC, a pris la décision de son rôle de gâchette du revolver Afrique :

En effet, les déficits énergétiques de la RDC de la RDC, comme celui de toute l’Afrique, ne cesse d’augmenter. Il est estimé, en 2017 à :

Dans son cours inférieur, le fleuve Congo, long de 4700 km, n’est navigable que sur 140 km, de l’embouchure au port de Matadi. En amont de cette ville, jusqu’à Kinshasa, le fleuve n’est qu’une succession de rapides sur une distance de 350 km. C’est dans la zone des rapides, à moins de 30 km en amont de la ville portuaire de Matadi, que se trouve l’extraordinaire site d’Inga, avec une importante dénivellation de 150m, sur 20 km. A vol d’oiseau, Inga est situé à 256 km de Kinshasa. Le fleuve Congo, 2 ème fleuve au monde en terme de débit, après l’Amazone, avec un débit moyen de 40 000 m 3 /s, allant jusqu’à 60’000 m 3 /s. En saison sèche, parti-culièrement en période d’étiage (juillet – août), son débit baisse parfois jusqu’à atteindre 26 000 m3/s, par contre, en saison des pluies, il peut dépasser 75 000 m3/s !

Cette série de rapides fait du site d’Inga (que nous qualifions de «Trigone de la Puissance Énergétique du Congo» en raison de sa forme en triangle droit) le plus important gisement de puissance hydroélectrique concentrée en un même point de la planète.

C’est au travers ce site que la RDC veut jouer son rôle de catalyseur de l’industrialisation de l’Afrique. Le projet Inga est un projet intégrateur, un projet de la République Démocratique du Congo, sur le territoire congolais, mais son champs d’action est régional et intercontinental. Il offre ainsi des opportunités d’export d’énergie sur le continent africain, en particulier vers le SAPP, le WAPP et le PEAC.

LES DATES MARQUANTES DE L’EPOPEE DU SITE HYDROELECTRIQUE D'INGA
DE L’ETAT INDEPENDANT DU CONGO A L’INDEPENDANCE